Doit-on assurer un véhicule qui ne roule pas ?

Pour des raisons juridiques, un véhicule à moteur doit être assuré obligatoirement. De plus, l’assurance couvrira les éventuels frais d’indemnisations, en cas d’accident. Mais alors quel est l’intérêt de payer des mensualités pour un véhicule sommeillant à l’abri d’un garage ou d’un parking souterrain ? Explications ci-dessous :

Un sinistre peut arriver à l’arrêt

Le principe de l’assurance est, en autres, de prévoir et d’indemniser des potentiels sinistres pour l’assuré lui-même, mais aussi pour autrui. Le véhicule à moteur roulant peut évidemment causer des dégâts mais un véhicule statique aussi. On peut constater les sinistres suivants :

   - La grêle peut causer des dégâts colossaux notamment sur le pare-brise du véhicule, s’il est dans un parking extérieur.

  - Les cas d’inondations sont fréquents et peuvent détruire le véhicule, même au fond d’un parking souterrain.

  - Les cas d’incendies provoqués par le véhicule à l’arrêt, sont plus fréquents que l’on ne croit et les dégâts sont parfois irréversibles.  

  - Dans le cas d’un vol, il peut même arriver que des fautes vous soient imputées, en tant que propriétaire, si le voleur a eu un accident !

Les mêmes conséquences que pour un véhicule roulant

• Des conséquences financières : Le fond de garantie des assurances obligatoires de dommages (FGAO) indemnise les potentielles victimes du sinistre. Le FGAO vous fera assumer les dommages corporels, matériels (pour autrui ou pour vous), les réparations, pour des sommes qui peuvent atteindre des seuils très hauts.

• Des conséquences juridiques : L’article 211-1 du code des assurances est formel en ce sens, la sanction peut atteindre une amende de 3750€ pour une première interpellation. Sans parler des potentielles annulations de permis, confiscation du véhicule.

Comment assurer le véhicule à l’arrêt ?

Le but n’est évidemment pas de souscrire une assurance tous risques dans ce cas précis. Il faut se tourner vers l’offre minimale proposées par l’assureur qui est l’assurance au tiers. Cette assurance est moins onéreuse que la « tout risque » et ne comprend que la garantie responsabilité civile, ce qui sera largement suffisant dans ce cas précis.
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